Mangas :

En ce 1er Avril, je n'ai pas décidé de vous parler de ce que font les Japonais à cette date mais d'un manga, où le personnage principal est né justement ce même jour.

Héroïne de son propre manga, et de sa version animée, étalée sur trois saisons diffusées autrefois sur M6, ainsi que plusieurs OAV et films, elle a eu droit à une nouvelle adaptation pour fêter son 20e anniversaire. Alors, vous avez deviné ? Il s'agit de Sakura Kimonoto, héroïne de Card Captor Sakura, du quatuor Clamp à qui l'on doit des oeuvres telles que Chobits, xxxHolic ou plus récemment Gate 7.

Depuis quelques jours, l'actualité du titre est absolument partout. Pika édite actuellement le manga original sous un format deluxe, tandis qu'en parallèle l'éditeur sort la suite de la série grâce à l'arc Clear Card. La version animée, de la première série, sortira dans quelques jours chez Black Box, pour la première fois dans une magnifique édition blu-ray ! Enfin, côté streaming, c'est chez Crunchyroll que Sakura s'invite avec la diffusion de la version animée de Clear Card simultanément avec le Japon. De quoi voir la jeune chasseuse de cartes, de partout !

Paradise Kiss est une œuvre culte d'Ai Yazawa, à qui l'on doit également le manga NANA. Le titre est disponible depuis de nombreuses années chez nous, en manga, mais aussi en anime. Il a même était le seul titre shôjo à avoir eu droit à une édition physique en DVD chez Kana, à ce jour. 

Paradise Kiss est une véritable référence quand on associe le mot manga et le mot mode. Obligé pour tout les passionné des deux cultures de connaître ce chef d'œuvre et sa célébrissime robe à base de roses de couleur bleue. À côté du sens de la mode de Georges, un des personnages principaux du manga, Cristina Cordula peut aller, sans peine, se rhabiller !

Et si Ai Yazawa ne nous donne plus trop de nouvelles, du notamment à de graves problèmes de santé, rien ne nous empêche, nous, de nous replonger dans un de ces plus beaux titres. 

L'Egypte ancienne est quelque chose qui a toujours fasciné la curiosité des plus petit, mais aussi des plus grands. Toutankhamon, Néfertiti ou encore Cléopâtre... Tous ces noms font rêver des milliers de gens à travers le monde, grâce aux mille et unes merveilles qu'ils renferment, mais aussi grâce aux mystères que ces derniers possèdent encore, des siècles après avoir rendu leur dernier souffle. Où est la tombe de Néfertiti, par exemple ? À ce jour, elle n'a jamais était trouvée. 

Mais Néfertiti n'est pas le sujet du jour, puisque nous allons parler manga. Mais alors, comment lier manga et Egypte ancienne ? Tout simplement grâce à Aoi Horus no Hitomi, traduit tout simplement chez nous par Reine d'Egypte par les éditions Ki-Oon. Et, pour une fois, l'histoire ne tourne pas autour d'hommes, mais d'une femme. Une femme, qui s'est battue pour avoir le droit de devenir Reine légitime. Il s'agit d'Hatchepsout, reine pharaonne de la XVIIIe dynastie, et de sa lutte continuelle pour accéder au titre qui lui revenait de droit, et de son mariage forcé avec son demi-frère. 
 

CLOVER est un manga de Clamp qui, au même titre que X-1999, Lawful Drug ou encore Gate 7, n'a jamais était terminé. Pire encore, cette série aurait même était abandonnée par les mangakas, jugeant que le dernier tome en date pouvait constituer une fin digne de ce nom.

La raison à cela, et à l'absence des deux tomes normalement prévus ? L'arrêt d'Amie, le magazine de pré-publication du titre. Le titre est, par ailleurs, né grâce aux directeurs de la maison d'édition Kōdansha, qui, poussé par le succès de Card Captor Sakura, demanda aux mangakas un titre bien plus mature, pour attirer un public encore plus large.

L'année dernière, ce manga, un peu oublié de CLAMP, fêtait, lui aussi, son 20e anniversaire. Histoire, pour nous, de revenir dessus. 

Si tu trouves un trèfle à quatre-feuilles, il te portera bonheur.
Mais ne dis rien à personne, où ces fleurs blanches s'épanouissent,
Ni combien de feuilles il avait,
Le trèfle à quatre-feuilles.
 

L'année prochaine, le manga Gals fêtera son 20e anniversaire. Histoire pour moi de revenir sur un titre bien trop méconnu en France malgré sa publication dans son intégralité via Pika éditions, ainsi que la sortie de sa version animée via IDP. 

Si, à première vue, le manga ne m'intéressait, j'ai étais cependant assez curieux pour regarder sa version animée. Et bien qu'hésitant au début, le titre fut un véritable coup de cœur. Des personnages attachants, drôles, mais aussi avec des histoires lourdes, parlant de gangs et d'escortes, bien loin de l'univers des Gals, au Japon. 

Mais d'ailleurs, c'est quoi une gals ? Les gals, aussi appelées kogaru, sont des jeunes filles, bien souvent des collégiennes et des lycéennes, ayant un style de vie bien à eux. Trainant dans les quartiers chiques des grandes villes, tels que Shibuya, Ikebukuro ou Akihabara, dans les centres commerciaux, et plus principalement les grandes enseignes de vêtements à la mode, elles abordent, pour beaucoup, un look bien à elles. Cheveux décolorés, peau pouvant être artificiellement bronzée, maquillée, vêtements colorés et tendances, bijoux et sacs voyants et hors de prix, voilà à quoi doit ressembler une gals. Mais une gals ne doit en rien être vulgaire dans sa façon de s'habiller. 

Quelle ne fut pas ma joie en apprenant que Fruits Basket allait avoir droit à une nouvelle édition, qui plus est, une perfect édition. Et c'est via les éditions Akata/Tonkam que cette pépite est arrivée. Fruits Basket étant une des séries ayant marqué ma jeunesse. J'adorais suivre les aventures de Tohru Honda, cette lycéenne vivant sous une tente suite au décès de sa mère, qui va se retrouver, malgré elle, à devoir vivre avec Yuki Sôma, le garçon le plus populaire de son lycée, ainsi que Shigure Sôma, son oncle et Kyo Sôma, un futur camarade de classe. C'est alors qu'elle découvrira, encore une fois malgré elle, le terrible secret des membres de cette famille. Treize d'entre eux sont hantés par une terrible malédiction : au contact d'une personne du sexe opposé, ces derniers se transforment aussitôt en un animal du signe du zodiaque chinois. 

C'est alors que Tohru va, peu à peu, découvrir les différents membres de la famille Sôma, ainsi que leur passé, et tout ce qu'ils auront vécus par rapport à ça. Parce que oui, se transformer en chat, en rat, en chien, en cochon, en lapin, en bœuf, en dragon ou encore en serpent n'est pas facile tout les jours. 

Aujourd'hui, j'ai enfin reçu mon tome de Card Captor Sakura : Clear Card, la nouvelle série de Clamp. Inutile de vous rappeler à quel point j'aime ce studio, qui sont mes mangakas préférés. Après de nombreuses années sur la lecture de xxxHOLiC et de Tusbasa Reservoir Chronicle, il était temps que Clamp retourne à leur origine, les shôjo fantastiques. Et quoi de mieux que Sakura, pour ça ? 

Bon, je ne vous cache pas que sur le coup, je me suis dit que j'aurais préféré obtenir la suite de Trèfle ou d'X-1999, plutôt qu'une suite de série déjà terminée. Bah oui, les filles, il est temps de rependre vos séries stoppées. Mais malgré tout, j'étais quand même heureux de retrouver la série de ma jeunesse, bien qu'avec quelques petites appréhensions !

Les Jeux Olympiques de 2 020 se passeront à Tokyo, et qui dit Tokyo dit Japon. Et qui dit Japon dit manga (enfin, normalement non, mais là, on va dire que oui). Il était donc logique de voir que les ambassadeurs des JO de 2 020 soient des personnages tirés de manga cultes au Japon. C'est prêt de 9 personnages qui deviendront ainsi les égéries officielles de la ville de Tokyo. Pas besoin de présenter Son Gôku, Astro Boy, Luffy, Naruto ou encore Usagi de Sailor Moon. Et si toutes les œuvres présentes sont bien connues en France, une, en revanche, se trouve moins l'être. Il s'agit de Crayon Shin-Chan. Le petit garçon au t-shirt rouge et au short jaune. Pourtant au Japon, Shin-Chan est un véritable phénomène et le manga existe depuis plus de 25 ans !

Pourtant interdit de diffusion en Inde, déconseillé au moins de 19 ans en Corée du Sud, interrompu au Brésil et hyper censuré en Europe, mais de quoi parle donc ce manga ? Pourquoi fait-il scandale dans le reste du monde ? Est-il réellement déconseillé aux plus jeunes ? Est-il violent, érotique, voir même les deux ? Absolument pas. 

Bitter Virgin est un manga qui fut édité chez Ki-Oon en 2008. L'histoire, porte autour de Suwa Daisuke, un lycéen qui n'a qu'un seul but dans sa vie, filtrer avec le maximum de filles. Toutes les filles peuvent l'intéresser... Toutes sauf une : Hinako Aikawa. Hinako est une de ces camarades de classe. Timide, réservée, si ce n'est pour dire terrifié à l'idée qu'un garçon ne s'approche d'elle, elle est à l'opposée total du genre de fille avec laquelle on penserait à sortir. 

Pourtant, c'est par hasard qu'il va apprendre le terrible secret de cette dernière. Par le passé, Hinako fut violée à de très nombreuses reprises par son beau-père et est déjà tombée enceinte deux fois. 

Suite à la découverte du secret de la lycéenne, Daisuke pourra t'il continuer à se comporter de la même façon avec elle et faire, comme si celui-ci n'était au courant de rien ? Arrivera t'il un jour à lui dire qu'il est au courant du lourd secret qu'elle tente de cacher à tout prix ? 

Bitter Virgin est donc un manga qui aborde des thèmes de société dits tabou : le viol, la grossesse adolescence, mais aussi la fausse-couche, l'adoption, la paranoïa, la jalousie et beaucoup d'autres émotions négatives. Et c'est pour cette raison, que j'ai décidé de vous en parler. 

X-1999 est une œuvre du studio Clamp, à qui l'on doit notamment et pour ne citer qu'eux, des titres tels que xxxHOLiC, Chobits ou encore Card Captor Sakura. Le pitch : Kamui Shiro revient à Tokyo après avoir quitté la ville du jour au lendemain six années plus tôt, en compagnie de sa mère, et sans prévenir personne. C'était le souhait de sa défunte mère, qu'il retourne à Tokyo pour y accomplir son destin. Mais alors qu'il retrouve ces deux amis d'enfance, Fûma et Kotori, celui-ci reste d'un froid effroyable. Ce que tous ignorent, c'est que Kamui est la pièce maîtresse de la bataille qui aura lieu dans un futur plus ou moins proche concernant l'Apocalypse de St-Jean et la fin du monde. Décidera-t-il de devenir un des six Anges, ou un des six Seaux... Décidera-t-il de combattre pour la fin de l'humanité ou au contraire pour sa survie ? 

Depuis sa première publication en 1992, le titre n'a cessé de provoquer diverses controverses qui causeront son retrait provisoire de son magazine de pré-publication. D'abord en 1995, à cause des divers tremblement de terre, et tout le monde sait que le Japon est un zone sensible sismiquement parlant, puis en 1997, à cause des violences physchologiques, mais surtout physiques des personnages, entrainant la mort dans d'affreuses souffrances de nombreux personnages principaux, et enfin en 2003, suite à un désaccord entre les auteures et leur éditeur, qui souhaitait changer la fin de l'histoire. 

Depuis 15 ans, la série est donc stoppée, si ce n'est en 2006, la publication de 5 chapitres inédits, qui devaient constituer les premiers chapitres du 19e tome relié. L'année dernière, le site Goo Ranking, a d'ailleurs publié un sondage sur les mangas que les Japonais ne pensent qu'ils ne se termineront jamais et X-1999 se classait en 7e position, au milieu de Détective Conan, One Piece ou encore Nana. 

Pour le post d'aujourd'hui, je voulais tenter une toute nouvelle rubrique, afin de vous parler de personnages tirés des univers mangas et animes qui m'ont marqué et que j'affectionne particulièrement. Vous découvrirez, à travers chaque billet, un de mes personnages préféré ! Pourquoi ne pas en faire même un top 10 ?!

Et on commence tout de suite avec Mitsukô Sôma, du manga Battle Royale. Et avant de vous dire pourquoi ce personnage m'a tant marqué, faisons un rapide tour d'horizon sur ce qu'est Battle Royale. Il s'agit donc d'un manga qui est lui-même tiré d'un roman à succès japonais, écrit par Kōshun Takami et qui fût édité en 1999. Ce même roman a aussi inspiré deux films, et même une adaptation de ces derniers à la sauce américaine qui n'a, fortes heureusement, jamais vue le jour. 

Nobuhiro Watsuki est l'auteur du célébrissime manga Rurouni Kenshin, connu chez sous le nom de Kenshin, le Vagabond et édité par Glénat ainsi que Dybex. 

Le 21 novembre dernier, le Département de la police métropolitaine de Tokyo annonce son inculpation pour avoir possédé chez lui de nombreux DVD mettant en scène des jeunes filles se prostituant et de la pornographie juvénile. Interrogé, le mangaka n'a jamais cherché à nier les faits, et approuve même éprouver une certaine attirance pour les fillettes. Il est cependant à préciser que le mangaka se suffisait de ces DVD, et des sites internet qu'il fréquentait, mais que cette envie n'est restée qu'un simple fantasme.