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Reined'Egypte

Reine d'Egypte :

L'Egypte ancienne est quelque chose qui a toujours fasciné la curiosité des plus petit, mais aussi des plus grands. Toutankhamon, Néfertiti ou encore Cléopâtre... Tous ces noms font rêver des milliers de gens à travers le monde, grâce aux mille et unes merveilles qu'ils renferment, mais aussi grâce aux mystères que ces derniers possèdent encore, des siècles après avoir rendu leur dernier souffle. Où est la tombe de Néfertiti, par exemple ? À ce jour, elle n'a jamais était trouvée. 

Mais Néfertiti n'est pas le sujet du jour, puisque nous allons parler manga. Mais alors, comment lier manga et Egypte ancienne ? Tout simplement grâce à Aoi Horus no Hitomi, traduit tout simplement chez nous par Reine d'Egypte par les éditions Ki-Oon. Et, pour une fois, l'histoire ne tourne pas autour d'hommes, mais d'une femme. Une femme, qui s'est battue pour avoir le droit de devenir Reine légitime. Il s'agit d'Hatchepsout, reine pharaonne de la XVIIIe dynastie, et de sa lutte continuelle pour accéder au titre qui lui revenait de droit, et de son mariage forcé avec son demi-frère. 

 

Reined'Egypte

Hatchepsout est une Reine Pharaonne de la XVIIIe Dynastie, régnant d’environ -1479 à -1458 avant Jésus-Christ. Elle est la fille de Thoutmôsis Ier et d'Ahmès, qui mourut durant le règne de sa fille. Elle fut aussi l'épouse de Thoumosis II, qui était aussi son demi-frère. À la mort de ce dernier, elle prit alors le pouvoir au trône, après un règne de près de 7 ans. Elle s'auto proclama donc pharaon. Un titre exclusivement réservé aux hommes. 

Pour se faire respecter, elle décida alors de se comporter tel un homme, portant la barbichette, comme ces prédécesseurs. Elle cacha aussi ses formes. Le but ? Que l'Egypte la respecte comme son défunt mari et tout les autres hommes avant elle. Au final, près de 21 ans de règne et de pouvoir. Elle meurt alors âgée d'environ 50 ans, sans savoir comment ni pourquoi son décès eu lieu. En 1903, Howard Carter, célèbre égyptologue connu principalement pour la découverte de la tombe de Toutankhamon, trouva deux momies de sexe féminin. L'une d'elles fut celle de la Reine Hatchepsout, justement. L'autre étant sa nourrice. À ce jour, sa momie se trouve au musée du Caire. 

Voilà donc un grossier résumé concernant l'histoire de cette femme. Mais alors, le manga quant à lui, est-il fidèle aux études des égyptologues ? Difficile de le dire quand on sait que très peu d'écrits sont disponibles pour parler de l'ancienne Reine ? Certains ayant même essayé d'effacer les traces de son existence des anciens récits. 

Cependant, une chose est retranscrite comme il le faut. Le combat de la Reine afin de devenir pharaon et la place laissée aux femmes dans cette civilisation. L'auteur du manga semble s'être réellement renseignée avant de commencer à écrire son histoire, essayant de retranscrire les sentiments de la jeune femme au plus près de la réalité, allant jusqu'à sacrifier sa chevelure afin de prouver qu'elle n'est pas qu'une simple femme et qu'elle mérite le respect qui lui était due. Hatchepsout, était, bien avant l'heure, une des premières femmes au monde à devenir une féministe. Une souveraine qui aura marqué les esprits pour que les hommes et les femmes aient 

Mais avec un thème aussi vaste que le règne d'un pharaon, l'auteur peut se permettre de prendre quelques libertés historiques avec les faits, voir même de mettre en avant ne serait-ce que de simples suppositions, ce qui pourrait fortement déplaire aux fans les plus ardus d'Egypte Antique.

Le manga, de Chie Inudoh, est toujours en cours de pré-publication, dans le magazine Harta et compte actuellement trois volumes reliés. Tandis qu'en France, les éditions Ki-Oon publie le titre depuis le mois de mars 2017. 

Il faut savoir que Reine d'Egypte n'a rien à voir avec le précédent manga parlant de cette même Reine, intitulé "Hatchepsout, Princesse d'Egypte", publié chez Milan, en 2010. Ce dernier était un manga français, et ne parlait non pas du règne de celle-ci, mais de ces funérailles et de ces différents avec son neveu, Thoutmosis III, qui était jaloux que le pouvoir lui soit pris. Or, là, nous parlons bien du règne de la jeune femme, ainsi que son combat en tant que femme, son mariage forcé avec son demi-frère et le couple presque idéal que tout deux formaient. Mais aussi des différents rencontrés avec Séthi et surtout de la question "Pourquoi ne pourrais-je pas obtenir le pouvoir, juste parce que je suis naît femme ?". 

Ce manga, pourtant très bien réalisé et complet, n'hésitera cependant pas à faire voir rouge certains égyptologues. Comme tout reste vague et que personne ne sait réellement les dires et les faits de cette époque ancienne, peut-être que pour certains, ce manga ne correspond pas à la réalité des faits. Ou encore, pourquoi la Reine ne possède pas les cheveux noirs.

Aoi Horus no Hitomi Reine d'Egypte critique manga Chie Inudoh Ki-oon

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