Shôjo

Paradise Kiss est une œuvre culte d'Ai Yazawa, à qui l'on doit également le manga NANA. Le titre est disponible depuis de nombreuses années chez nous, en manga, mais aussi en anime. Il a même était le seul titre shôjo à avoir eu droit à une édition physique en DVD chez Kana, à ce jour. 

Paradise Kiss est une véritable référence quand on associe le mot manga et le mot mode. Obligé pour tout les passionné des deux cultures de connaître ce chef d'œuvre et sa célébrissime robe à base de roses de couleur bleue. À côté du sens de la mode de Georges, un des personnages principaux du manga, Cristina Cordula peut aller, sans peine, se rhabiller !

Et si Ai Yazawa ne nous donne plus trop de nouvelles, du notamment à de graves problèmes de santé, rien ne nous empêche, nous, de nous replonger dans un de ces plus beaux titres. 

L'année prochaine, le manga Gals fêtera son 20e anniversaire. Histoire pour moi de revenir sur un titre bien trop méconnu en France malgré sa publication dans son intégralité via Pika éditions, ainsi que la sortie de sa version animée via IDP. 

Si, à première vue, le manga ne m'intéressait, j'ai étais cependant assez curieux pour regarder sa version animée. Et bien qu'hésitant au début, le titre fut un véritable coup de cœur. Des personnages attachants, drôles, mais aussi avec des histoires lourdes, parlant de gangs et d'escortes, bien loin de l'univers des Gals, au Japon. 

Mais d'ailleurs, c'est quoi une gals ? Les gals, aussi appelées kogaru, sont des jeunes filles, bien souvent des collégiennes et des lycéennes, ayant un style de vie bien à eux. Trainant dans les quartiers chiques des grandes villes, tels que Shibuya, Ikebukuro ou Akihabara, dans les centres commerciaux, et plus principalement les grandes enseignes de vêtements à la mode, elles abordent, pour beaucoup, un look bien à elles. Cheveux décolorés, peau pouvant être artificiellement bronzée, maquillée, vêtements colorés et tendances, bijoux et sacs voyants et hors de prix, voilà à quoi doit ressembler une gals. Mais une gals ne doit en rien être vulgaire dans sa façon de s'habiller. 

Quelle ne fut pas ma joie en apprenant que Fruits Basket allait avoir droit à une nouvelle édition, qui plus est, une perfect édition. Et c'est via les éditions Akata/Tonkam que cette pépite est arrivée. Fruits Basket étant une des séries ayant marqué ma jeunesse. J'adorais suivre les aventures de Tohru Honda, cette lycéenne vivant sous une tente suite au décès de sa mère, qui va se retrouver, malgré elle, à devoir vivre avec Yuki Sôma, le garçon le plus populaire de son lycée, ainsi que Shigure Sôma, son oncle et Kyo Sôma, un futur camarade de classe. C'est alors qu'elle découvrira, encore une fois malgré elle, le terrible secret des membres de cette famille. Treize d'entre eux sont hantés par une terrible malédiction : au contact d'une personne du sexe opposé, ces derniers se transforment aussitôt en un animal du signe du zodiaque chinois. 

C'est alors que Tohru va, peu à peu, découvrir les différents membres de la famille Sôma, ainsi que leur passé, et tout ce qu'ils auront vécus par rapport à ça. Parce que oui, se transformer en chat, en rat, en chien, en cochon, en lapin, en bœuf, en dragon ou encore en serpent n'est pas facile tout les jours.