Les mascottes japonaises

La première représente un ours noir et a était créer en 2 010 par la préfecture de Kumamoto, tandis que la seconde, mascotte officielle de Funabashi a était dessinée par un citoyen de la ville afin de promouvoir sa ville natale et la troisième se trouve être la mascotte officielle de la chaîne de télévision NHK. 

D'autres mascottes sont très populaires aussi au Japon, c'est le cas d'Hello Kitty, le petit chat blanc au nœud rouge que la Terre entière connaît ou encore Rilakkuma, un petit ours brun, qui aujourd'hui s'exporte de plus en plus à travers le monde grâce notamment à son apparition sur de nombreux emballages de sucreries.

Mais quelles sont les critères pour faire une bonne mascotte ? Ils sont trois. Premièrement, elle doit transmettre un message d'amour sur ce qu'elle représente ; ensuite, les mouvements et le comportement du personnage doivent être originaux et voir même maladroits et pour terminer, le personnage doit être simpliste, décontracté et amuser la galerie.

D'ailleurs, une mascotte n'a pas de forme pré-définie étant donné que le design doit être différent pour chacune d'elle, bien entendu. Ainsi, des mascottes animales sont présentes, mais aussi végétales et humanisées. Par moment, les yokai sont eux aussi représentés sous cette forme, ainsi le Kappa, par exemple, en possèdent plusieurs représentation plus ou moins fidèles. Parmi les plus courantes, on en compte notamment six : Kappy de la ville de Shiki ; Kyū-chan mascotte de l'association Ushiku City Tourist dans la préfecture d'Ibaraki ; Kapal, elle aussi de Shiki, mais présente pour représenter les événements sportifs ; Otaru Ungappa de la ville d'Otaru ; Kappa no Kotarō, dans le quartier de Sumida ou encore Yuzu Gappa de la préfecture de Tokushima. 

Cependant, devenir une mascotte n'est pas de tout repos. Comme les parcs d'attractions Disney, par exemple, les personnes sous les costumes n'ont pas le droit de parler et doivent se déplacer comme le personnage qu'elles incarnent. Avec les mascottes, le principe est le même. Elles ne doivent pas parler et ne doivent bouger que de façon à amuser les personnes autour. Certaines d'entre-elles ont des périodes d'apparitions bien précise aussi. Ainsi, l'été, beaucoup n'apparaissent pas en public, ou très peu, à cause de la chaleur notamment. Sous un costume, la température peut très vite monter de 10 ou 15 degrés et les mascottes doivent toujours garder l'image d'amusement qu'elle dégagent. Il n'est pas envisageable donc d'en faire sortir une avec un risque de malaise pour la personne à l'intérieur du costume. 

Et si jusqu'à présent, nous nous sommes consacré aux mascottes plutôt mignonnes, sachez que ce n'est pas le cas de toutes et que certaines d'entre-elles ont un côté assez terrifiant. Melon Kuma qui est la mascotte de la ville de Yubari dans la préfecture d'Hokkaido est un ours noir, en colère, avec un melon écrasé sur la tête. Il ne semble avoir rien de très amical malgré le fait qu'il est était créé pour promouvoir les melons d'Hokkaido. On pourrait aussi parler du mystery fish, nouvelle mascotte officielle de l'équipe de base-ball The Chiba Lotte Marines d'un poisson recrachant son squelette, qui, en plus d'être moche, s'est faite agresser par les autres mascottes sportives. Ou encore Psyche-Deli-san, cette fois-ci venant de Tokyo, étant le mélange d'un champignon et d'un génie d'une lampe magique capable de tirer la langue et de faire briller ces yeux. 

Mais alors, combien de mascottes existent-ils au Japon ? Elles sont tous simplement impossible à côté, mais d'après les dernières estimations, il en existerait près de 4 000. Bien entendu, elles restent présentes pour représenter le pays et les sociétés à leur façon. Par exemple, l'entreprise de Montgolfières, Pier 21, basée dans la préfecture de Saitama, possède une mascotte sumo, appelé Pier Nishiki. Katakkuri-chan la mascotte de la prison d'Ashikawa​, est un gardien de prison avec une fleur violette géante pour les cheveux. Même la croix-rouge japonaise possédait sa propre mascotte, un mélange entre Porcinet et Pichu... Certaines d'entre-elles naissent même pour faire la promotion d'articles culinaires, ainsi Coroton, de Maebashi, est la mascotte officielle d'une ville reconnue au Japon pour ses plats à base de porc.

Pour ma part, lors de Japan Expo, j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs mascottes. Tout d'abord, Merugyu et Merumomo, les mascottes vaches de la ville d'Oyabe, lors d'un concert auxquelles elles invitaient le public à venir danser avec elles. J'ai ensuite croisé le chemin de la mascotte d'Otawara, Yoichi-Kun, qui était friand de free-hugs avant de rencontrer Tochisuke de Tochigi et Mikke-Chan de Kuzuha. Ah oui, et j'ai même eu droit à un Pikachu qui est venu danser prêt du stand où je travaillais. 

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